En 2010, j’avais 25 ans, et j’ai essayé pour la première fois de toucher mes pieds avec mes mains. J’étais très loin de ces gymnastes qui se reconvertissent en yogi ! Aussi joyeuse et dynamique que folledingue et survoltée, facilement en colère, toujours en voyage, je cherchais mon chemin dans les médecines de l’Amazonie, et je me mettais à toucher à tout, âme en quête perdue dans l’étendue des possibilités qu’offrent les rencontres et la vie. De retour de Californie et d’Amérique latine, j’ai atterri dans la Drôme, à Die, où j’ai fait cette rencontre définitive avec Valentin Bordeaux et le kundalini yoga (www.yogaduclairobscur.com). Je ne sais pas qui je dois nommer d’abord, le yoga ou Valentin, car encore aujourd’hui, pour moi, les deux sont intimement liés, c’est dans les montagnes drômoises que mon esprit se retrouve en méditation, c’est en compagnie de Valentin que j’avance sur le chemin du kundalini, même à distance, même sans le voir, car c’est là qu’à commencé ma lune de miel avec ce yoga…Puis je suis rentrée à Bruxelles, et j’ai cherché un cours qui rappelle les accents de guitare, les chants de mantra entourés de nature, les retraites silencieuses…Mais je restais sur ma faim, et puis Valentin m’a demandé « alors tu en es où de ta formation de yoga ? »…Eh oui j’étais partie avec ce plan, et deux ans après, je n’avais rien fait. Mais ce mail venait à point, car 3 jours après, je débarquais à l’Atlantide asbl (https://atlantideasbl.org/yoga/kundalini-yoga/) pour me former et devenir prof de kundalini à mon tour, selon la devise de Yogi Bhajan : « vous avez une leçon d’avance, donnez-la ». 

La formation est très bien pensée pour que, rapidement, nous ayons quelques clés pour nous lancer et donner nos premiers cours. Justement, la Tricoterie, où je donnais des séances de yoga du rire depuis quelques années, avait un créneau, et c’est tout naturellement que je me suis lancée, en me disant « on tente, on verra bien ». 

Parallèlement à ces aventures de voyage, je discutais avenir avec ma meilleure amie, qui travaillait dans les ressources humaines, et autour d’un petit verre, on se demandait « comment gagner sa vie en rigolant ». Et c’est vraiment comme ça, en cherchant des formations pour entreprises sympas, que nous avons décidé de nous former au yoga du rire. Hasard de la vie, d’autres amis de la Drôme se formaient et fondaient aussi un club de rire…Nous nous sommes associés pour créer « le ministère du rire » (https://www.yogadurirebruxelles.be/) et l’aventure a continué à Bruxelles. 

Mes facilités ? Je suis aussi professeure de français, j’ai toujours enseigné, été devant un groupe, j’aime ça, je suis à l’aise, pédagogue, j’aime transmettre, jouer à « madame la professeure » qui sait tout !

Je suis fan de yoga, je constate tous les jours les bénéfices sur mon corps physique et mon humeur, je suis une colérique qui s’est assagie, et c’est grâce aux enseignements (et à tout le reste ). 

Mes difficultés ? Je ne suis pas quelqu’un de naturellement discipliné, j’aime toucher à tout mais rester stable et fidèle à ma sadhana est plus difficile. 


Ce que j’aime le plus dans ce yoga ?

 Sa philosophie de base, qui est que « le bonheur est un droit de naissance ». Nous y avons tous.tes droit, nous sommes sur terre pour tendre vers plus de bonheur, nous délester de nos fardeaux de nos vies antérieures, des mémoires qui nous entravent, des comportements qui nous ennuient, et aller vers la plus chouette expérience de vie qui nous a été offerte ! Et si cette vie-ci n’est pas au top, nous continuons de chercher la lumière, pour notre prochaine réincarnation et les générations futures, car tout ce qu’on fait n’est plus à faire par nos enfants !